mardi 30 août 2011

Un crépuscule au Col d'Aspin


Le Pic du Midi vu des Baronnies : dans la lumière du soir s'étiolent les derniers fragments nuageux.


Une vue particulière du Col d'Aspin (coté est) : l'image est sombre mais présente une lumière qui me plaît particulièrement. Le bleu profond du crépuscule est rythmé par les sillages tracés par des avions de ligne. D'habitude je les trouve affreux, mais dans le cas présent leur disposition me convient !


Un autre sillage : celui de la station spatiale internationale (ISS), qui me gratifie d'un brillant passage, presque au zénith. Ce cliché est le fruit de la superposition de quatre poses de trente secondes. En bas à gauche, on ne peut manquer le Pic du Midi de Bigorre, brillamment illuminé, ce qui est tout de même un comble pour un site astronomique !


  Plus tard, la nuit est complète, et des camping-caristes gersois bien inspirés s'apprêtent à passer une nuit sous les étoiles.

vendredi 26 août 2011

Etoiles lentes et orage pressé

Une fois de plus, des flashs ébranlent l'horizon en direction du nord-ouest.
Une fois de plus, un "train" d'orages affecte la Gironde puis la Dordogne.
Une fois de plus, je guette ces fameux éclairs stratosphériques. En vain.
Une fois de plus, cela se passe à une heure indécente, alors que je dois dormir :


Un recadrage sur la dernière image de cette séquence nous montre l'orage sous la Grande Ourse. Typiquement un orage à propagation rétrograde, dont le bouillonnant pilier convectif déploie une activité électrique endiablée sous une enclume à bord rétrogressif :


Le village atrocement illuminé à gauche est Saint-Orens-Pouy-Petit. Complétement à gauche, le halo de pollution lumineuse de Condom éclaire le ventre d'une barre de nuages bas qui allait bientôt me priver de la suite du spectacle. Une situation récurrente ces dernier temps, et je le déplore !

mardi 23 août 2011

Le Montaigu à l'heure bleue


C'est l'heure bleue, l'instant magique des crépuscules où la nuit, sans être encore là tout à fait, promet déjà des brassées d'étoiles.
Et les astres se pressent déjà au-delà du voile d'azur qui s'étiole, les voici en grappes riches, enjambant les cimes, riant des si bas nuages. Le Pic de Montaigu côtoie alors, en ces lieux de vertiges herbeux, les étoiles du Sagittaire, qui dessinent à sa droite le contour familier d'une théière.

Au cours des heures précédente, tandis que le jour déclinait et que l'estive était une scène accueillant la danse des nuées, j'ai effectué quelques prises de vue vidéo réunies dans la séquence accélérée ci-dessous :

mercredi 17 août 2011

Magie matinale

En souvenir du 8 janvier 2011, où l'effort extrême consistant à me lever tôt a été largement rétribué par ce magnifique lever de soleil :

mercredi 10 août 2011

Rayons crépusculaires

Alors que le soleil a disparu à l'horizon, il arrive que se déploie dans le clair crépuscule un vaste éventail où se conjugue le bleu et le rose. Quelques obstacles distants, tels des nuages élevés sur le Golfe de Gascogne dans le cas présent, projettent leurs ombres distendues au travers de la haute atmosphère légèrement embrumée par les cendres d'un volcan africain. Vus des coteaux gascons que gagne la pénombre, ces rais parallèles forment un majestueux éventail par l'effet de la perspective.

mardi 2 août 2011

Orage sur Lavardens

Je n'aime pas courir à la rencontre de ces orages qui se drapent dans une atmosphère brumeuse, environnés d'une visibilité médiocre, dans un air encombré de nuages parasites et où les structures vigoureuses ne se devinent que comme d'affligeants fantômes.
Et ce 2 août est une de ces journées. Je cours à droite, à gauche, les cumulonimbus enfin décelés se dérobent en fuyant ou bien encore ne m'offrent que le spectacle de leurs racines pathétiques, incapables de téter de nouvelles provendes issues des basses couches tandis que s'effondrent les tourmentes espérées.
Plein d'espoir, j'ai filé d'abord vers l'ouest, jusqu'à Cassaigne, pour obliquer ensuite vers le sud et rejoindre Lagardère. Pitoyable épuisement convectif, le tonnerre n'est déjà plus qu'un souvenir. Mais l'espoir renaît, avec un bourgeonnement explosif en direction d'Auch. Cap à l'est en vue de l'intercepter (car cet orage nouveau-né fonce vers le nord-est). Et c'est du coté de Jegun que je devine cette base d'alimentation en train de connaitre un paroxysme convectif que trahi un vigoureux collier turbulent, tandis que sa base stratiforme révèle la stabilité de la masse d'air à l'étage inférieur :



J'opte pour le proche point de vue des Moulin de Sainte-Marie, et j'y obtient cette séquence accélérée qui a le bon goût de mettre en évidence les vifs cisaillements prévalant à la construction de la bête :



Beaucoup d'impact de foudre semblent concerner le secteur situé au nord de Auch, mais je suis trop loin. Avec l'espoir d'intercepter la partie la plus virulente de l'orage, je remet le cap à l'est et passe au pied du splendide village de Lavardens, sur lequel plane un ciel de colère :


(A suivre ...)