vendredi 30 janvier 2009

Après la nuit, avant le soleil

Facile d'être sur pied dès l'aube pour qui se couche peu après les poules. Toujours pas d'électricité depuis Klaus ... Une excellente occasion de remettre les pendules à l'heure, de dormir beaucoup, contrairement à mes habitudes. Mais bon sang, qu'est-ce que la nuit est sombre ... Même si je goute les joies astronomiques hivernales sous un ciel croulant d'étoiles, encore épargné par les quelques lumières qui progressivement reconstellent la campagne, il m'est difficile de pas éprouver quelque appréhension lorsque l'après-midi touche à sa fin, et qu'une looongue nuit ténébreuse (et sans internet !) s'annonce.

L'arrivée du soleil, tant désirée, est un moment merveilleux :



En haut du coteau, les pieds foulant des herbes couvertes de gelée blanche, le vent d'est me gelait les doigts (j'avais oublié les gants) tandis que quelques dizaines de mètres en contrebas les bancs de brume parressaient mollement. Ô finesses de l'aérologie ...

jeudi 29 janvier 2009

Dépouillement


Le soleil s'est levé dans un ciel limpide
Mais je voyais à l'horizon par-delà les haies
La bousculade confuse d'une mer indicible.
Soudain l'armée rampante des nuées
S'est dressée et a déferlé
Tsunami impalpable qui noie la lumière
Et dépouille l'espace.

lundi 26 janvier 2009

Black-out sur Blaziert


Plongé dans l’obscurité des nuits d’antan, je dois à la super-tempête Klaus le privilège d’avoir pu photographier l’église Saint Blaise de Blaziert “au naturel”, sans éclairage artificiel. J’ai saisi sa silhouette dressée vers les étoiles de la Grande Ourse alors que pointaient les toutes premières lueurs de l’aube.

(Photographie numériques 10 Mpix, Pentax K10 et Sigma 10-20 EX réglé à 10/2.8, pose de 98.8 s, 26 janvier 2009 à 7h10).

samedi 24 janvier 2009

Ravages

Qui pourra oublier cette nuit d'angoisse ? Le vent qui hurle toujours plus fort, ces rafales monstrueuses qui semblaient ébranler les murs, ces craquements et glissements sur le toit.
On l'attendais, pourtant. La veille, je savais, impuissant, que le lendemain l'électricité et le téléphone allaient disparaitre, de même -et c'est plus grave- que des arbres aimés.
Puis le jour a paru, avec une lenteur désespérante. Des arbres à terre, il y en avait déjà, mais c'est en fin de matinée que des rafales ahurissantes allaient abattre ces géants de quatre-vingt dix-sept ans.


Au cours des huit jours et huit nuits qui suivirent, dans cette maison qui ne cessait de se refroidir, j'ai eu tout le loisir de penser à ces dizaines de milliers d'habitants du sud-ouest qui connaissait le même sort. A l'écoute du transistor se révélait l'immensité des dégâts de ce qui restera dans les mémoires comme LA tempête.


Ici s'élevait une forêt ...
Maintenant on voit le ciel
C'est lui qui a gagné

samedi 17 janvier 2009

Saint-Orens-Pouy-Petit et sa mer de brouillard


Cela faisait un moment que je rêvais d'obtenir une séquence accélérée montrant le "ressac" du brouillard. Avec les 535 photos prises à quatre secondes d'intervalle ce matin, c'est chose faite ! Par ici pour l'animation au format avi (720x576, 18 s, 7 Mo) :
http://ppfeyte.free.fr/anim/StOrens-17jan09-vl.avi

Version miniature pour le blog :

mardi 13 janvier 2009

Nuit d'hiver


Avec ce joli clair de Lune, trente secondes de pose suffisent pour saisir l'ambiance nocturne. Petite brise d'est (le vent d'autant dans sa version atténuée), herbe croustillante de givre sous me pas, et l'éclat des étoiles des constellations du Taureau, d'Orion et du Grand Chien qui luisent au travers d'une fine couche de cirrus, avant-garde de la perturbation en marche.

(pentax K10d, Sigma 10-20 EX à 10 mm f/4, iso 500, 30 s)

mardi 6 janvier 2009

Dans l'intimité de la neige


Pas facile de dénicher un flocon qui veuille bien se laisser tirer le portrait !
Pentax K10d, Sigma 105 EX Macro au rapport 1:1 + soufflet (120 mm d'extension).